lundi 25 décembre 2017

Créer, croire et comprendre

Dans Nephilim on dit souvent que la magie est un art, la kabbale une religion et l'alchimie une science. Pour #NephilimNarrativoVegan je fais évoluer cette formule en l'inversant : une œuvre d'art est enchantée, un système de croyances a sa kabbale, une théorie scientifique bâti l'alchimie.

Cette inversion est importante pour ne pas reproduire servilement une grille d'interprétation européano-centrée. Ce n'est pas toute la Kabbale qui est née autour de Jésus, mais seulement le monde de Sohar qui a été défriché, enraciné dans les croyances bibliques. Le monde de Meborack vient des croyances polythéistes méditerranéennes (Grèce, Rome, etc), Zakaï des croyances celtes et Aresh de l'islam. Mais d'autres mondes de Kabbale viennent du Zoroastrisme, de l'Hindouisme, du Shinto ou des religions perdues d'Amérique précolombienne. Ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas connus ou pas explorés par les européens et que ces mondes n'existent pas. C'est en embrassant la diversité des croyances humaines que la kabbale peut devenir universelle.

Pour l'alchimie, l'universalité vient de l'unicité de la démarche scientifique. Elle fait écho à la quête de sens des humains cherchant les causes des phénomènes au sein même du monde.

Le besoin de créer du beau rend l'enchantement universel.

Privées de leur rapport primordial et instinctif à la magie, les Nephiloth se sont donc inspirées de trois pulsions fondamentales de l'humanité pour fonder leurs sciences occultes : créer, croire et comprendre.

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