Dans Nephilim tradi, en particulier la 2e édition, on parle
- d'effet Prométhée quand le Neph apprend des savoir-faire humains, car a priori il est décalé par rapport à l'époque actuelle
- d'effet Antigone quand le Neph se retrouve aux prises avec les autorités et lois profanes
- d'effet Œdipe quand le Neph se retrouve en contradiction avec la vie sociale, familiale et professionnelle de son simulacre (l'humain dans lequel il s'est incarné).
Ces 3 effets définissent un cadre au jeu occulte contemporain, mais est-ce qu'ils doivent faire partie du système formel ? Dans Neph2 il y avait des potentiels de relation à entretenir ou à briser pour gérer l'effet Œdipe, des potentiels d'étude pour gérer l'effet Prométhée, et des potentiels de sûreté et d'illégalité pour gérer l'effet Antigone. Je pense n'avoir jamais utilisé ces règles.
Pourtant il y avait bien la notion qu'enfreindre la loi était dangereux (car le Temple avait accès aux fichiers de la police). Le décalage entre un Neph et son époque était joué au moment de l'incarnation, mais c'était bref, apportant surtout de la couleur. Par contre apprendre des compétences de son simulacre était un mécanisme de jeu relativement important (tant qu'on jouait avec le système). Je n'ai je crois jamais joué la destruction de la vie sociale du simulacre. Par contre trouver un document qui décrit le changement brutal du comportement d'un personnage historique indique immédiatement l'incarnation par un Neph. La possibilité de passer en d'Ombre (le simulacre reprend le contrôle) a donné des moments de jeu marquants.
Il se peut que pour certain Arcanes l'une ou l'autre de ces questions soit centrale et donc se traduise par une mécanique d'incitation ou de récompense. Mais en général, je pense laisser les 3 effets ci-dessus en tant que règle informelle de la condition Nephilaine.
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