Dans Nephilim on dit souvent que la magie est un art, la kabbale une religion et l'alchimie une science. Pour #NephilimNarrativoVegan
je fais évoluer cette formule en l'inversant : une œuvre d'art est
enchantée, un système de croyances a sa kabbale, une théorie
scientifique bâti l'alchimie.
Cette inversion est importante pour
ne pas reproduire servilement une grille d'interprétation
européano-centrée. Ce n'est pas toute la Kabbale qui est née autour de
Jésus, mais seulement le monde de Sohar qui a été défriché, enraciné
dans les croyances bibliques. Le monde de Meborack vient des croyances
polythéistes méditerranéennes (Grèce, Rome, etc), Zakaï des croyances
celtes et Aresh de l'islam. Mais d'autres mondes de Kabbale viennent du
Zoroastrisme, de l'Hindouisme, du Shinto ou des religions perdues
d'Amérique précolombienne. Ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas connus
ou pas explorés par les européens et que ces mondes n'existent pas.
C'est en embrassant la diversité des croyances humaines que la kabbale
peut devenir universelle.
Pour l'alchimie, l'universalité vient
de l'unicité de la démarche scientifique. Elle fait écho à la quête de
sens des humains cherchant les causes des phénomènes au sein même du
monde.
Le besoin de créer du beau rend l'enchantement universel.
Privées
de leur rapport primordial et instinctif à la magie, les Nephiloth se
sont donc inspirées de trois pulsions fondamentales de l'humanité pour
fonder leurs sciences occultes : créer, croire et comprendre.
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